ANNEXE F: COMPTE RENDU CONFÉRENCE SHIFT PROJECT - 27 MAI 2020 - "PRÉPARER L'AVENIR DE L'AVIATION
PRÉSENTATION DU Shift Project
The Shift Project est un think tank qui œuvre en faveur d'une économie libérée de la contrainte carbone. Association loi 1901 reconnue d'intérêt général et guidée par l'exigence de la rigueur scientifique, notre mission est d'éclairer et influencer le débat sur la transition énergétique en Europe.
Le think tank:
constitue des groupes de travail autour des enjeux les plus délicats et les plus décisifs de la transition vers une économie libérée de sa dépendance aux énergies fossiles ;
Produit des analyses robustes et chiffrées sur les aspects clés de la transition ;
Élabore des propositions innovantes, avec le souci d'apporter des réponses à la bonne échelle.
Mène des campagnes de lobbying pour promouvoir les recommandations de nos groupes de travail auprès des décideurs politiques et économiques ;
Organise des événements qui favorisent les discussions entre parties prenantes ;
Bâtit des partenariats avec les organisations professionnelles, le monde universitaire et des acteurs internationaux.
The Shift Project est soutenu par des leaders économiques qui veulent faire de la transition énergétique leur priorité stratégique. Depuis notre création en 2010, nos travaux ont eu un impact notable sur l'élaboration des politiques publiques nationales et européennes.
Lien vers le site internet: https://theshiftproject.org/
CONFÉRENCE DU 27 MAI 2020
Cette conférence portait sur des propositions applicables pour que le secteur aérien soit dans les ordres de grandeur d'une réduction des émissions carbone pour limiter l'augmentation du réchauffement à 2°C.
Cette démarche est effectuable à horizon de 5 ans.
Le Shift Project n'est pas "obnubilé" par le secteur du transport aérien, mais c'est le premier secteur qui est venu demander de l'aide à l'Etat et donc le shift traite le sujet par ordre d'apparition les sujets par ordre des demandes de financement.
Chaque année ce sont 40 mds de tonnes de CO2 émis chaque année. Pour limiter le réchauffement à moins de 2°C, il ne faudrait pas dépasser les 1200 Gto de CO2 à horizon 2100 et 420 Gto pour ne pas dépasser les 1,5°C.
Le 1er message de la conférence: la contribution du transport aérien au réchauffement climatique est relativement élevé.
8% du pétrole est brûlé pour l'aviation.
I litre de kérosène, c'est 3Kg de CO2 et 10Kwh.
L'aviation c'est 2,6% des émissions ( 1,1 Gt CO2 en 2019).
En 2020 la France c'est 22,7 MtCO2, il faudrait descendre de 5 %/an sur 5 ans.
A cela, il faut ajouter les traînées de condensation, qui amorce une modification du chimie de l'atmosphère. Ces traînées, contribueraient à 6% du forçage radiatif.
Pour autant 40% des français n'ont jamais pris l'avion, et 15% des voyageurs représentent les ⅔ des voyages.
En fonction de la classe du passager
Beaucoup de progrès techniques ont été accomplis :
une limite technico- industriel des motorisations
les gains ont permis d'augmenter le trafic et non pas la baisse de la consommation
Développer un avion prend du temps.
⇒ les marges de manœuvre n'existent pas à ce stade
vols aux agrocarburants
Agrocarburant: un potentiel intéressant, mais limité et insuffisant pour se substituer au pétrole.
Compensation: sur la question de la neutralité et de la compensation en local, n'a pas spécialement de sens; la meilleure manière étant la plantation des arbres, mais ces derniers sur les 20 prochaines années ne seront peut être plus là... il n'y a donc pas de garantie donc que la compensation perdure dans le temps. Donc, garantir la compensation et la neutralité avec des projets de reforestation, serait faux.
⇒ pour décarboner il faut avant tout réduire le nombre de vols.
Le shift propose 4 mesures (réalistes & applicables) en dehors des technologies disruptives ( avion à hydrogène/ électrique)
QUE PEUT FAIRE LA COMPAGNIE?
Si on met le Cost index à 0, cela signifie que le prix du carburant est quasiment infini, et donc oblige la compagnie à optimiser la trajectoire des avions.
⇒ COMMENT PLANIFIER LA RÉDUCTION.
QUE POURRAIT FAIRE L'ETAT ?
Le voyage avec les Miles représente 5% des voyages, qui sont par nature opportuniste. Il faut donc supprimer cette avantage en nature dont bénéficie les employés.
Il faudrait aussi obliger à augmenter le renouvellement des flottes aériennes, à densifier des cabines, puis limiter le nombre de vols, pour atteindre cette décroissance.
Si les 3 premiers leviers sont activés à horizon de 5 ans, c'est 1,7 MtCO2 en moins.
Concernant l'emploi, le nombre d'emploi est proportionnel à l'augmentation du trafic et à la consommation du pétrole et donc aux émissions.
Alors comment découpler emplois et émissions de CO2 : décarboner au sol, avion à hélice... Pourquoi ne pas transposer les services très qualitatif d'Air France au Ferroviaire.
Pour l'industrie aéronautique:
On sait faire de bons avions, il y a beaucoup de valeurs ajoutées, il faut faire basculer cette industrie, sur le remplacement des anciennes flottes... un marché du renouvellement.
Donc comment produire l'avion a faible consommation. on vise une sortie d'usine à horizon à 2030, avec -25% de consommation, qui vole moins haut, adapté aux conditions climatiques... C'est de montrer un nouvel objectif, une nouvelle contrainte pour permettre à l'industrie d'avancer en ce sens.
⇒ Tout le monde doit faire son effort, il faut agir très fort... on a devant nous, un défi... nous n'avons pas le temps...
JMJ: loger tout le monde à la même enseigne, mais certains secteurs pourront aller plus vite, dans ce changement.
Pourquoi ne pas se focaliser sur la taxation pour augmenter le prix du Kérosène? cette matière n'est pas à la main du gouvernement, car il s'agit de négociations internationales.
La taxation au décollage et à l'atterrissage est à la main du gouvernement.
L'idée c'est de montrer les leviers sur lesquels peut agir le gouvernement, ceux à sa disposition.
la question du temps biologique pour partir en vacances... La biologie, quand on raisonne en terme de déplacement on raisonne en heure et non en km car c'est le facteur limitant de nos déplacements.
Sur la question de l'emploi, peut on imaginer que le ferroviaire absorbe l'emploi de l'aérien?
A court terme, on pourrait imaginer AF opérateur ferroviaire, il y a de la place, relancer un programme industriel, consomme du jour homme, et le renouvellement des flottes fera travailler des personnes.
il faut le planifier et l'organiser.
Notre choix : interpeller le gouvernement et informer les citoyens sur leur comportement.
covid 19 - 2 opportunités:
la manière de renflouer
et le fait que les avions aient été au sol.
travaille avec le Réseau action climat (RAC)
pas moins de 2 h mais moins de 5 h en train
train de jour ET de nuit.
promouvoir un tourisme plus local
Nicolas Gourdain: Prof SUP AERO - aérodynamique et système propulsif
Réaction sur le rapport.
l'industrie est détentrice d'un savoir faire en Europe, qui peut se préserver en travaillant sur d'autres supports que l'avion, et ce sont des personnes qui la détiennent. Cette industrie travaille sur la démocratisation de l'aérien. Mais ce n'est pas démocratique, car il s'agit d'une minorité. L'avenir du transport commence à être débattu, et c'est peut être là le plus intéressant. Il y a de nouvelles pistes et des contraintes permettant d'atteindre cet objectif. s'ils n'y arrivent pas, il faudra que le transport aérien soit réduit.
⇒ La position du shift est équilibré, et permet d'ouvrir le débat. avant tout...
Parole à un anonyme : ingénieur de l'ENAC, et à la DGAC... Devoir de réserve.
un syndicat du cadre,
en mai 2019, un congrès a permis de sensibiliser un public, et on sent aussi que ces préoccupations prennent de plus de place dans l'administration.
la manière de fonctionner encourage l'augmentation du trafic. c'est la 1ere fois que ce syndicat pointe du doigt le vœux environnemental.
3 choses, on a tendance qu'il existe une forte marge d'amélioration du trafic aérien...:
le réseau de route est déjà très optimisé, car les trajectoire des aéronef est déjà très optimisé.... à l'échelle global
il y a beaucoup d'acteurs, qui a ses contraintes propres, qui peuvent être contradictoire les enjeux du réchauffement, avec les échelles locales, régionales et européennes.
innover en période de fort trafic, certain aéroport sont déjà en saturation
SUP AERO - collectif sup aéro décarbo. 30 personnes. 80% qui travaillent dans le secteur aérien.
ancien diplômé et élèves actuels, représentation du collectif, mais pas de SUP AERO.
⇒ Ne pas tuer le secteur aérien, tous sont des passionnés, mais cette façon d'aborder le problème permettrait de sauver le secteur aérien. l'élan, pour transformer tout ça ce sont des opportunités pour les ingénieurs, comment repenser l'aviation de demain?
tourisme de masse... non
mais un rôle essentiel comment alors le faire rentrer dans les clous.
prob les campagnes de greenwashing agace, notamment la compensation... car ça n'est pas une manière de sauver le secteur aérien...
on peut améliorer... il faudrait se mettre d'accord sur un consensus...
tribune de plusieurs écoles de l'aéro ( ENAC, ENSAMA, SUP AERO...)
exposer la prise de position 'une tranche significative des futurs acteurs.
5 points principaux, les étudiants sont conscients, que le progrès technique ne permettra pas la diminution des GES. volonté de relever le défi et notamment pour les emplois...
Mettre au service les compétences au service de la décarbonation de l'aérien.
L'adresse du shift va vers les pouvoirs publics, car il est souverain sur certains espaces...
L'obligation
il s'agit d'un début et non d'une conclusion... ils vont aller chercher le débat contradictoire... il s'agit d'une forme de trajectoire raisonnable ce qui les encourage à porter ce projet...
Concernant les acteurs du secteur:
en lien avec les écoles, comment les écoles réagissent elles aux questionnement?
il y a des choses en cours de développement, sur la réaction des écoles... ils sont soutenus sur la démarche, mais il y a des difficultés sur la notion de décroissance... c'est difficile à entendre... et les réactions sont donc partagées... scier la branche sur laquelle on est assis...
Alors comment peut on aimer l'aéronautique, et vouloir sa décroissance.
Nicolas Gourdain... A ISAE SUPAERO... Les enjeux énergie climat, il s'agissait d'une formation en fin de cursus... mais désormais cela passe dans le tronc commun. Tout ne peut pas être réglé rapidement, ce sujet est fédérateur pour l'école, car il ouvre le débat et permet un échange global... C'est intéressant car les élèves participent...
Sup Aéro décarbo: l'école souhaite que toutes les voix s'expriment mais pas elle en tent qu'organisation officielle. la fondation les soutient aussi... c'est peut être skyzo, mais c'est important..
Annexe pour consolidation finale - Notes Christine
Shift
Que devient le secteur aérien dans un monde énergie - Climat et que faire pour le mettre sur le chemin d'une trajectoire neutre en carbone
Le cadre général et les enjeux spécifiques à l'aérien
Quelles contreparties demander au secteur de l'aérien VS aide à la relance ?
Au niveau global on doit diminuer de 50% les émissions d'ici 2030, soit environ 4%
75% pour motifs privés
Secteur très énergivore en pétrole
L'optimisation de l'efficacité énergétique des moteurs ces dernières années a été annulée par l'augmentation générale du trafic (effet rebond).
Sans rupture technique et technologique la perspective = sobriété énergétique.
La compensation carbone : dans ce secteur essentiellement via la plantation de forêts : une solution non pérenne et garantie : durée de vie de l'arbre + temps de pousse = aberration scientifique et leurre
Les agro carburant : solution prometteuse mais aujourd'hui non aboutie
Proposition I - Les 4 mesures significatives de nature technique (à horizon 5 ans)
Décarboner les opérations au sol
Remplacer les turbojets de petite capacité
Le fuel tankering
Le cost index
Proposition II - La voie règlementaire : 1,1 Million de tonne de gains
Fermeture des lignes inférieures en temps au train
Suppression de l'aviation d'affaires (5 personnes par avion en moyenne et 50% des vols à vide : pour aller chercher les personnes)
Restreindre (stopper !) les avantages liés au milles
Imposer la décroissance de la consommation moyenne de carburant
Différents leviers pour cela : renouvellement des flottes
Limiter le nombre de vols : réduire progressivement les lignes de vol
Proposition III - Diversifier les activités des compagnies et relancer l'industrie aéronautique française
Transposer dans la grande vitesse ferroviaire une partie des expertises de l'aviation
Verbatim
Romain
"Il ne s'agit pas de tuer cette industrie. Très loin de là. Il s'agit de basculer de la situation ou elle fabrique des avions pour alimenter la croissance des trafics vers un modèle ou elle est préoccupée par la construction d'avions plus performants. Ce qu'on propose c'est un nouveau programme concorde : un avion adapté au climat de 2020 - 2030. "
"Ils ne savaient pas que c'était impossible ils l'ont fait. Impossible n'est pas français."
"Mettre une taxe c'est transférer l'enjeu vers le marché. C'est mettre un signal prix. Cela n'a jamais marché"
Q/A temps Jean-Marc. "Le facteur biologique limitant : on raisonne par heures et non par distance"
Q/A école "Le message que j'ai envie de passer à tous les établissements d'enseignement : surtout n'ayez pas peur. C'est une très mauvaise idée d'avoir peur."
Q/A engagement citoyen "Déplacer le trafic par 2 = voyager 2 fois moins loin OU rester 2 fois plus longtemps sur place. Il faut un peu relativiser sur ce que veut dire diviser les émissions de GES du trafic par deux. "
Spécificités post Covid - QUestionner notre rapport au voyage - Renflouement bel-out
Éloise Briodin,
Cheffe de projet, Notre Choix
Deux axes de travail liés aux deux cibles : interpeller le gvt et influencer les citoyens sur leurs comportements
Concernant l'axe I
Limiter les vols intérieurs : remplacer le scenario du B. Lemaire par celui du RAC : pour toutes compagnies aériennes (VS A.F) et 5h (Vs 2h00).
Renforcement du maillage ferroviaire
Garantir l'accès à des alternatives abordables
Concernant l'axe II
Sensibiliser les citoyens : également très abordé dans La convention citoyenne pour le climat
Envisager des solutions de mobilité alternatives dans le tourisme
Q/A engagement citoyen "On observe que ce n'est pas évident de mobiliser les jeunes et cela fait peur de se dire qu'on ne va plus prendre l'avion pour passer 1 an en nouvelle zélande ou 15 jours au vietnam."
Q/A secteur " ."
Audrey Boehly,
Stay Grounded et " Membre de Non au Terminal 4
Rejoint les conclusions présentées : il n'existe pas d'alternative disponible rapidement pour réduire l'impact à court terme. L'enjeu est bien de plafonner les vols et réduire le trafic.
Par contre sur les choix du plafonnement des vols (au niveau par exmeple de 2018 ou 2019) :
il s'agirait plutôt de plafonner les kms / passager ou les consommations de kérosène.
il s'agirait aussi d'envoyer un signal de décroissance au secteur. Donc les débuts d'un changement de paradigme.
cela ralentirait / stopperait les extensions des aéroports : ex. celui de Roissy ; terminal 4. Or la construction de ces extensions "verroullerait l'économie dans une trajectoire carbonée".
il faudrait aussi un vrai plafonnement : pas système de quotat ou de compensation qui pourraient être échangés
Nicolas Gourdain
Professeur à l'ISAE-SUPAÉRO
Rappel : l'industrie de l'aérien = des personnes qui ont en europe un savoir faire unique. Depuis 50 ans elle travaille avec pour leitmotive l'enjeu de démocratiser le système. "Donc c'est difficile d'entendre aujourd'hui que finalement ce n'est pas si démocratique que cela Et qu'en plus on ne peut pas tous voler en avion".
Ensuite rappeler également que c'est un secteur non simple. Pour lequel il faut faire preuve de beaucoup d'humilité. La piste qui interpelle et enthousiasme le plus l'intervenant est celle d'inventer l'avion faible impact GES.
Q/A école "Les enjeux énergie climat sont devenus au coeur de nos enjeux. La question de la technique est difficile à aborder. Mais c'est un sujet passionnant pour l'école qui a permi à tous de se retrouver autour de la table."
Ingénieur de l'aviation civile
diplômé de l'ENAC, dans l'opérationnel à la DGAC
Système complexe et contraint. Les optimisations représentent assez peu VS l'augmentation exponentielle du trafic. " Est-ce que la crise du Covid ne serait pas l'occasion de changer de paradigme ?"
Olivier Del Bucchia,
ingénieur Supaéro (Promotion 2001)
et cofondateur des SUPAÉRO-DÉCARBO
Une quinzaine ont participé au rapport. Leur position :
L'enjeu n'est pas de tuer le secteur aérien "on est tous des passionés. On a eu une grande émotion quand l'Airbus 3 à décollé"
L'envie et l'élan est plutôt de se dire que transformer tout cela est une opportunité formidable :
repenser le rôle du transport aérien : le rendre essentiel au delà du tourisme de masse
dépasser le green washing "quand on entend les compagnies ou la communication officielle on compense on plante des arbres ça ça nous agace car on pense que c'est pas la façon d'adresser le problème"
on pense qu'il y aura d'autres crises de ce type Covid et même d'une plus grande ampleur : s'y préparer c'est les anticiper
Q/A école "La position de l'école est très simple : elle souhaite que toutes les voix s'expriment mais elle ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet. C'est un milieu particulièrement skyzophrène : aimer les avions et aimer voler et avoir conscience des enjeux énergie-climat ."
Madeleine d'Arrentieres,
étudiante, co-rédactrice de la Tribune des étudiant.e.s de l'aéro (Enac / Ensma / SupMeca / SupAéro / Ipsa / Ecole de l'air)
Croissance dérégulée ne peut pas durer
Les solutions technologiques à court terme ne sont pas la solution
On admet que l'axe décroissant est la solution la plus réaliste.
On est pour que les mesures gouvernementales ne s'appliquent pas qu'à Air-France mais à tout le secteur concurrentiel
Croyance dans la capacité du secteur à se renouveler pour mettre les compétences au service de la décarbonation de l'aérien et d'autres secteurs au besoin
Q/A école "On nous dit qu'on se tire une balle dans le pied et qu'on scie la branche sur laquelle on est. Ils (l'administration de l'école) soutiennent la démarche écologique que l'on a. Mais ne comprennent pas la position décroissance."
Q/A engagement citoyen "Depuis 1 an l'écologie est le sujet de discussion n°1. Plus on est engagés, plus on montre l'exemple, plus ça marche"
Laurent Morel,
administrateur du Shift Project
L'adresse va vers l'Etat : vers les politiques. On en appelle à l'Etat pour exercer ses responsabilités pour les domaines où il est souverain.
Mettre l'ensemble des pouvoirs publics face à leurs responsabilités : pour envisager avec sérénité la décroissance de l'activité : "car qu'on le veuille ou non la contrainte climatique tout ou tard sera là et s'appliquera au secteur du transport aérien"
Les intervenants
Romain Grandjean, Chef de projet, The Shift Project
Éloise Briodin, Cheffe de projet, Notre Choix
Audrey Boehly, membre de Stay Grounded
Nicolas Gourdain, Professeur à l'ISAE-SUPAÉRO
Ingénieur de l'aviation civile diplômé de l'ENAC, dans l'opérationnel à la DGAC
Olivier Del Bucchia, ingénieur Supaéro (Promotion 2001) et cofondateur des SUPAÉRO-DÉCARBO
Madeleine d'Arrentieres, étudiante, co-rédactrice de la Tribune des étudiant.e.s de l'aéro (Enac, Supaéro, ENSMA, Supmeca...)
Laurent Morel, administrateur du Shift Project
Documents complémentaires
Synthèse du rapport
Rapport détaillé
The growth of aviation (sur le site de Stay Grounded)
Tribune à venir des étudiants - Vendredi Matin sur Le Monde
Q/R
Taxation kérosène
Taxation des décollages
Concernant la sobriété : a t on une idée de la distribution de ce trafic ? Pro / perso / marchandise / individus etc...